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L'intelligence artificielle et la question du continu; Remarques sur le modèle de Turing
1994 •
Jean Lassègue
La these vise deux buts : decrire la notion de machine de Turing en tant que concept et en tant que modele. L'hypothese epistemologique de depart est la suivante : pour que la notion de machine de Turing ait psychologiquement une signification, il faut qu'elle soit mise en rapport avec la notion de continu et ce, dans les deux directions envisagees, concept et modele. On decrit la notion de machine de Turing en tant que concept dans la theorie de la calculabilite. On etudie le contexte epistemologique dans lequel le concept est ne dans les annees trente : philosophiquement, la “querelle des fondements en mathematique”; mathematiquement, l'apparition des differents formalismes permettant de rendre compte de la calculabilite des fonctions, dont le formalisme de la machine de Turing. On decrit dans la deuxieme partie comment le concept de machine de Turing se transforme en modele pour la theorie de la psychologie. La justification de cette transformation est etudiee a parti...
Boris Barraud
Benjamin GERARD
Les robots, est- ce la fin de l'humanité ?
2017 •
Benjamin Gérard
Après un demi-siècle de recherches, nous avons abouti à des machines capables de battre les meilleurs joueurs d’échecs humains et à des robots humanoïdes qui peuvent interagir. Mais comment ces machines fonctionnent-elles réellement ? Est-ce que notre cerveau, notre esprit, peut se réduire à un programme informatique complexe ? Comment doter ces machines d’une conscience et de l’environnement qui les entourent ? Est-ce dangereux ? Et qu’est-ce que l’IA, qu’est-ce que le transhumanisme ?
Alan Turing :la "pensée" de la machine et l'idée de pratique
1999 •
Patrick Goutefangea
La plausibilite de l'equivalence, enoncee par la « these de Church-Turing », entre procedure effective de calcul et procede mecanique repose sur la possibilite, pour une « machine universelle », de simuler les conditions intuitives du calcul chez un individu humain. En ce sens, la machine universelle renvoie a l'homme, non seulement en tant qu'il calcule, mais en tant qu'il est son createur : la machine doit pouvoir simuler les conditions de sa propre construction. Le « jeu de l'imitation » imagine par Turing pour repondre a la question « Les machines peuvent-elles penser ? » a pour fonction d'etablir cette possibilite. Selon Turing, l'adversaire humain de la machine au jeu de l'imitation peut etre surpris par celle-ci. Bien plus, il ne dispose d'aucun moyen de distinguer l'imprevisible auquel il est ainsi confronte de celui qu'il attend d'un individu humain dont il postule qu'il pense. L'adversaire humain de la machine est con...
La science peut-elle expliquer la conscience ?
Miguel ESPINOZA
Intellectica. Revue de l'Association pour la Recherche Cognitive
L'évolution du constructivisme turingien : de la logique à la morphogenèse
2004 •
Jean Lassegue
On décrit, à partir de l’évolution intellectuelle de Turing, les deux grandes tendances caractéristiques de la notion de construction, structurale et génétique. Ces deux tendances ont été précisées et définies par Turing à l’aide de deux notions évoluant ensemble : la notion de forme d’une part et la notion d’acte mental de l’autre. Durant la première étape structurale – de nature logico-combinatoire – Turing a interprété la notion de forme au sens de formel et la notion d’acte mental au sens de comportement finitiste modélisable sous la forme de règles de réécriture. Dans une seconde étape, liée à la découverte du problème de l’organisation des phénomènes complexes dans le vivant, Turing a interprété la notion de forme au sens de stabilisation d’un processus d’émergence et la notion d’acte mental au sens de production des formes. Décrire les conditions de stabilisation des formes, c’était du même coup tenter de rendre apparentes les conditions de production de l’acte mental : démar...
Écosystème
Écosystème : Intelligence artificielle
2021 •
Chambre Blanche, Maud Maffei, Arnaud Regnauld
Aux siècles derniers nous disions que l’intelligence était le propre de l’humain. Est-ce encore pertinent de nos jours? Peut-on prétendre que l’artificiel peut être intelligent et qualifier les algorithmes comme intelligents? Quelle est la place de l’art dans ce contexte singulier? Voici quelques questions auxquelles nous avons tenté de répondre dans ce présent numéro. Artistes, poète et chercheur se retrouvent dans ce numéro pour tenter de répondre et poursuivre une réflexion sur ce sujet prépondérant de notre époque. Ces propositions vont d’une exploration des implications découlant de l’IA à une méditation éthique des changements qui se produisent à l’égard de la pratique artistique : similitudes et disparités entre la langue littéraire et la langue machine, poétique versus référentiel, textes générés avec l’aide de l’IA. Loin de nous la prétention de répondre à toutes les questions impliquant ces nouvelles technologies. L’idée ici est plutôt d’intervenir activement dans ce questionnement propre à ce siècle en mutation et de poser un jalon initiant une collaboration entre art, science et société. Dans cette édition John Boyle Singfield tente une convergence du réel avec la fiction, la logique et l’univers matériel-énergétique. Grégory Chatonsky, quant à lui, part d’une situation critique de l’anthropocène en décrivant l’IA comme une volonté de préserver l’humanité au-delà de sa finalité. David Jhave Johnston nous propose un essai sur l’exploration et l’idéation de problèmes éthiques potentiels de l’interface cerveau-machine. Le texte de Maud Maffei découle de l’analyse des œuvres de Hito Steijerl, Grégory Chatonsky et Trevor Paglen, voyant l’IA comme un cristal où les réels se multiplient les uns sur les autres en interpellant ainsi l’esprit critique et la capacité de changer les règles de tout système. Enfin, Arnaud Regnauld aborde la question de la création littéraire et de l’expérience esthétique à partir du roman Galatea 2.2 de Richard Powers. - François Vallée
Saint Thomas d'Aquin contre les robots? Pistes pour une approche Philosophique de l'Intelligence Artificielle
2019 •
Matthieu Raffray
Turing : pensée du calcul et calcul de la pensée
Daniel Andler
L'évolution du constructivisme turingien : de la logique du mental à la morphogenèse de l'idée : Des lois de la pensée aux constructivismes
2004 •
Jean Lassègue
On decrit, a partir de l'evolution intellectuelle de Turing, les deux grandes tendances caracteristiques de la notion de construction, structurale et genetique. Ces deux tendances ont ete precisees et definies par Turing a l'aide de deux notions evoluant ensemble : la notion de forme d'une part et la notion d'acte mental de l'autre. Durant la premiere etape structurale - de nature logico-combinatoire - Turing a interprete la notion de forme au sens de formel et la notion d'acte mental au sens de comportement finitiste modelisable sous la forme de regles de reecriture. Dans une seconde etape, liee a la decouverte du probleme de l'organisation des phenomenes complexes dans le vivant, Turing a interprete la notion de forme au sens de stabilisation d'un processus d'emergence et la notion d'acte mental au sens de production des formes. Decrire les conditions de stabilisation des formes, c'etait du meme coup tenter de rendre apparentes les condi...